Ethilan Aethor / L'Aigle Rouge

¤ Nom : Aethor
¤ Prénom : Ethilan // L’Aigle Rouge
¤ Race: Humain
¤ Âge : 28 ans
¤ Sexe : Masculin

¤ Rang : Bourgeois ?
¤ Métier : Espion ?

¤ Description physique :" L’Aigle Rouge était un garçon plutôt chétif dans son enfance. Il devait cette apparence faible et vulnérable à son ivrogne de père, qui passait son temps à le réprimer et à le battre, ainsi qu’au manque d’argent constant de sa famille, l’obligeant à mendier une bouchée de pain pour pouvoir survivre. [...]
En grandissant, il apprit à se défendre contre les accès de rage de son père, et y gagna en athlétisme et en force. Quand il décida de quitter la bicoque familiale, c’était un beau jeune homme d’environ 1m80. Il semblait avoir été taillé dans la roche d’une montagne, mais il gardait la grâce et l’agilité d’un roseau ballotté par le vent. Ses cheveux d’un noir de jais et ses yeux bleus comme la profonde mer d’Albelay lui donnaient un air mystérieux et tourmenté, lui valant d’être craint par la plupart des gens qu’il croisait, mais aussi d’être désiré par de très nombreuses femmes, qui n’attiraient jamais son regard."

Extrait d’un roman écrit par un collaborateur de l’Aigle Rouge, sous la dague dictée de l’Aigle Rouge

¤ Description mentale : Ethilan est un homme centré sur lui-même, il aime particulièrement se sentir puissant et supérieur aux personnes qui l’entourent. Si quelqu’un le contrarie ou le déçoit, il le fait exécuter sur le champ, pour l’exemple et pour asseoir son autorité. Il n’aime pas se salir les mains mais il n’hésite pas à le faire quand c’est nécessaire. Il se sait très habile et discret, et se croit donc invulnérable. Son principal défaut est son égocentrisme. Il aime être complimenté et estime qu’une femme refusant ses avances mérite de mourir. Son passe-temps favori est de défier le « roi » Leye Xinthas et de le voir enrager. Il dit souvent estimer que c’est un usurpateur et qu’il ne mérite pas sa place. En réalité, il est jaloux de sa puissance et de sa renommée, c’est pourquoi il se fit appeler Aigle Rouge et qu’il mit en place la Résistance. Ce nom, « Aigle Rouge », lui parut seyant puisque ses mains étaient rouges du sang des hommes qu’il avait poignardés pour lui avoir manqué de respect. De plus, les serres de son aigle apprivoisé en étaient tout autant souillées. Il a toujours été un excellent manipulateur et un fin stratège. Cependant, il manque cruellement d’imagination. A cause de cela, son compagnon a plumes à hérité d’un nom peu commun: Oiseau. C’est avant tout un homme rongé par la culpabilité d’avoir abandonné sa mère auprès de son père qui le battait à longueur de temps, et consumé par le désir de vengeance. Il a toujours voué une haine sans bornes aux ivrognes et autres « rebuts » de la société. C’est également un grand rêveur ; il s’imagine souvent marié à une sublime sirène, siégeant sur le trône du faux-roi, dans un royaume ou l’alcool serait proscrit, et où toutes les autres races serviraient les humains, en tant qu’être supérieur et parfait.

¤ Histoire : Ethilan naquit en l’an 977 au sein des quartiers pauvres de la grande et splendide ville de Treilka, dans une maison qui n’avait de maison que le nom. La vie avait décidé qu’il devrait sans cesse se battre pour rester en vie. Son père était un ivrogne violent qui passait son temps à les frapper, sa mère et lui. Sa mère, quand à elle, travaillait d’arrache-pied dans un atelier de couture afin d’apporter de quoi nourrir son enfant. Son salaire était dérisoire, et son mari en dépensait la majeure partie dans les diverses tavernes de la capitale.
A l’âge de 6 ans, il décida d’aider sa mère à survivre et il se mit à passer le plus clair de son temps dans la rue. Il y mendiait de quoi se nourrir pour survivre, et apportait parfois quelques fruits à sa mère effondrée. Un jour, alors qu’il avait 11 ans, il se dit qu’il méritait mieux. Il voyait sans cesses des couples de nobles gras, bien habillés et croulant sous le poids des bijoux et des fourrures hors de prix. Il décida que mendier n’était plus suffisant, il voulait plus, il voulait être riche et se sentir bien dans sa peau. Il en avait assez d’être faible et maladif. Il chercha alors un endroit ou se réfugier, pour s’entrainer au vol à la tire, et au combat rapproché. Il se rendit compte qu’aucun endroit à l’intérieur de la ville ne convenait, c’est pourquoi il se mit en quête d’un repaire à l’extérieur. Il passa plusieurs jours à explorer la forêt proche de Treilka ; devant rentrer chaque soir pour tenter de protéger sa mère en encaissant la rage de son père a sa place. Il finit par découvrir l’entrée d’une grotte sombre, plutôt cachée et inaccessible. Il décida alors de s’y installer et se construisit une dague en bois, ainsi qu’un mannequin à l’effigie de son père. Il fabriqua une bourse à l’aide de feuilles et de ficelles qu’il avait chapardé, et s’exerça à s’emparer de la bourse remplie de pierres sans faire tomber le mannequin, qui tenait en équilibre précaire. Il passa 1 an à s’entrainer ainsi à voler et à tuer efficacement, sans fioritures et sans bruit. Une fois satisfait de ses capacités, il décida qu’il était temps de mettre en pratique ses exercices.
Il s’installa dans une rue bondée et commença à guetter sa première victime. Il ne tarda pas à repérer un noble ventripotent, très occupé à discuter avec un garde royal, et la belle bourse prête à céder sous le poids de l’or qu’elle contenait. Il s’approcha doucement de sa proie en se faufilant au sein du flot de passants. Une fois a portée, il était certain que personne ne faisait attention à lui, et se jeta sur la bourse comme il l’avait fait tant de fois.
Mais cette fois, ce n’était pas un mannequin en bois, et la bourse était fermement lacée au ceinturon du nobliau, il tira donc un coup sec sur la bourse, qui ne vint pas. Les deux hommes se retournèrent alors que le plus gros hurlait « Au voleur, au voleur ! ». Le petit garçon, piégé par la foule, ne put pas s’enfuir bien loin, il fut saisi par la main puissante du garde qui discutait avec sa victime.

Pendant 2 mois, il fut condamné à l’enfermement au cachot, qu’il trouva plus confortable que sa maison. Il y apprit la patience. Il apprit également comment dire les mots qu’il faut pour flatter un garde. Il s’amusait tout particulièrement à déclencher des escarmouches entre ses geôliers. Il passait le plus clair de son temps à entretenir sa forme physique comme il le pouvait. Il avait trouvé un bâton de la taille d’un poignard, qu’il s’entrainait à manier pour tuer.

A son retour chez lui, il fut frappé comme jamais par son père. Ce fût la première fois qu’il osa riposter. Il lança une poignée de terre battue dans les yeux du tyran, avant de s’enfuir en courant aussi vite qu’il le pouvait. Quand il purgeait sa peine, il avait réfléchi a la raison de son échec et il en était arrivé a la conclusion qu’une dague était nécessaire pour voler correctement une bourse, c’est pourquoi il décida de guetter d’abord une proie facile pour récupérer un poignard ou une autre petite arme. Il la trouva rapidement, c’était un mercenaire assis seul devant une choppe de bière. Il avait ôté son équipement et l’avait jeté nonchalamment sur la table. Il attendit le moment propice, qui vint vite. L’homme se leva, plus saoul que jamais son père n’avait été, et s’enfonça dans la taverne. Le jeune homme se précipita sur le magnifique poignard et son fourreau en ivoire serti de belles pierres noires. Il s’enfuit rapidement, ce qu’il n’aurait pas du faire, car l’homme était sorti et l’a soupçonné uniquement parce qu’il courait. Sa connaissance des rues du quartier, sa jeunesse et son agilité jouèrent en sa faveur et lui permirent de semer l’homme enragé. Il se rendit dans sa tanière qu’il trouvé indemne, bien que quelques insectes avaient élu domicile sur son mannequin et dans sa bourse de fortune. Ce jour la commençait la longue carrière de voleur d’Ethilan Aethor.
Grâce à sa superbe dague, qui était d’une qualité inespérée, il put délester de nombreux nobles bedonnant de tout leur or. Il put ainsi s’acheter de nouveaux vêtements, qu’il choisit noirs pour se fondre dans la nuit et continuer ses méfaits. Il apportait également de la nourriture à sa mère inquiète et épuisée par l’homme qui la battait chaque soir.
A l’âge de 17 ans, il n’avait plus rien à voir avec le petit garçon qui avait décidé de sortir de la misère. Il était devenu grand et fort. Il n’avait pas la carrure d’un soldat ou d’un forgeron, mais il avait la force nécessaire pour casser des os à coup de pieds ou pour enfoncer son poignard dans un cœur, derrière les côtes de sa proie. Il avait par ailleurs accumulé une véritable fortune à l’intérieur d’un petit trou aménagé dans son antre. Il avait tant de choses à y cacher qu’il avait dû en aménager un plus grand. Ses innombrables méfaits lui avaient également valu une réputation. Ainsi, on entendait souvent en villes des gens qui se plaignaient des « pauvres qui se mettent à voler » ou que « les rues de la ville ne sont plus sûres ». Il se félicitait de ces rumeurs, mais était déçu qu’elles ne parlent pas de lui en personne. Il voulait être reconnu et craint, mais ne savait pas comment s’y prendre.

Un jour qu’il rapportait son butin quotidien dans sa cachette, il surprit un homme qui rôdait non loin de sa grotte. Il le suivit discrètement, prêt à dégainer son arme. Il se rendit alors compte qu’il s’agissait d’un chasseur. Il pensa qu’il était inutile de le tuer et se contenta de jeter une pierre dans la direction inverse de la grotte. Le chasseur de retourna immédiatement, et suivit un lapin imaginaire. Ethilan se félicita de son subterfuge et se dirigea vers sa cachette. Quand la grotte fut en vue, il entendit un petit bruit aigu, une sorte de cri de détresse sortant d’une gorge épuisée. Il se rapprocha prudemment de l’origine de ce son, se demandant ce qui pouvait bien pousser un cri aussi attendrissant, et effrayant à la fois. C’est alors qu’il tomba nez à nez avec un petit oiseau tombé au sol. Il n’avait jamais vu d’oiseau comme celui-là. Ils avaient tous un petit corps rond, un bec bien droit et un regard idiot. Celui là avait un corps élancé, son bec était crochu comme un hameçon, ses plumes semblaient recouvertes de neige et ses grands yeux le fixaient. Il avait la sensation que cette pauvre créature voyait à travers son corps, il fut tellement hypnotisé par ce regard perçant qu’il resta là plusieurs minutes sans bouger, avant de se rendre compte que la pauvre créature était prisonnière d’un piège de braconnier. La mâchoire en fer avait attrapé ses serres ainsi qu’une de ses ailes, et la pauvre créature n’osait plus bouger du tout. Il entreprit de rassurer la bête puis il ouvrit le piège et emporta le volatile dans sa grotte. Il entreprit de le soigner. Il soigna ses blessures et banda son aile avec des feuilles pour qu’elle se rétablisse correctement. Il dormit plusieurs jours dans la grotte pour ne pas laisser son protégé seul. Quelques semaines plus tard, l’oiseau avait l’air parfaitement guéri, mais il ne s’enfuyait toujours pas, il suivait Ethilan partout.
« Tu veux qu’on soit amis alors ? Ca me convient, tu pourras m’être utile, Je t’appellerais… Oiseau. »
Oiseau répondit par un cri perçant et s’envola. Ethilan crut qu’il s’était trompé et que son Oiseau s’en était allé. Cependant, quelques heures plus tard, le volatile était de retour, un lièvre piégé dans ses serres. Ethilan félicita son ami et ils passèrent une nouvelle nuit ensemble, mais repus cette fois.
Le jour de ses 19 ans, Ethilan décida de quitter le domicile familial. Il ne pouvait plus supporter les actes de rage de son père et ne voulait pas non plus le tuer, car il risquerait d’être soupçonné. Il partit donc, après une grosse bagarre avec son père. Il le laissa là, au sol, la mâchoire en sang et un bras cassé. Sa mère pleurait et lui hurlait de rester, mais sa décision était prise. Il siffla comme il le faisait toujours pour appeler son ami, et Oiseau vint se poser sur son épaulière en cuir. Il lui offrit une lanière de lièvre fumé qu’il sortit de sa sacoche à viande.
« Viens mon beau, on n’a plus rien à faire ici, ce fou mériterait la mort »
Oiseau ponctua la phrase par un court cri aigu.


Après ce jour, personne ne revît Ethilan Aethor. D’aucuns disent qu’il serait mort, dévoré par les loups, d’autres disent qu’il se serait envolé avec son oiseau blanc et qu’il aurait élu domicile dans les nuages. Quelques années plus tard, sa mère mourut sous les coups de son mari. Le jour de sa crémation, certains disent avoir aperçu une silhouette encapuchonnée vêtue intégralement de noir qui pleurait. Ils prétendent qu’il s’agissait d’Ethilan puisqu’ils auraient vu un grand oiseau suivre cette silhouette.


Ethilan avait décidé de quitter la capitale pour longtemps. Il rassembla ses affaires et déserta sa petite caverne pour trouver quelque chose de plus grand et de plus seyant à sa grandeur. Il marcha de nombreux jours, son ami guettant les environs du ciel, pour trouver un autre repaire qui leur conviendrait. C’est Oiseau qui la trouva. Il s’agissait d’un grand trou béant dans la roche. Quand il s’y enfonça, Ethilan remarqua plusieurs torches éteintes au sol. Il se dit que l’endroit était fréquenté et que cela ne ferait pas l’affaire, mais il décida tout de même de visiter les lieux. Il alluma une torche et s’enfonça dans la grotte. Son ami n’était jamais très rassuré dans les grottes, et il serrait son épaule de toutes ses forces. La caverne était d’un volume incroyable. On aurait dit que la colline entière était creuse. Il s’aventura au plus profond de la grotte, là ou les visiteurs ne devaient pas aller selon lui. Mais il y trouva des traces de campement. Il commençait a désespérer de trouver un endroit approprié, il se dirigea vers la sortie de la grotte, quand il trébucha que un petit trou dans le sol. Il s’y pencha et ne vit que du noir a l’intérieur. Il alla chercher une autre torche, l’alluma et la jeta a l’intérieur de l’orifice. Il découvrit alors une seconde partie de la grotte. Celle-ci semblait vraiment inconnue. Elle était pleine de toiles d’araignées et on n’y distinguait aucunes traces de pas. Il devait y avoir une autre entrée ! Il sortit alors de la grotte, plein d’espoir, et fit le tour de la colline. Il se rendit alors compte que la mer était toute proche, et qu’une portion de la colline était en fait une falaise immense. Il se coucha au bord de la falaise pour voir en contrebas, et il repéra ce qu’il cherchait, l’entrée d’une grotte, qui était cachée par un bras rocheux et qui n’était qu’a quelques mètres en dessous de lui. Il entreprit de descendre jusqu’à ce trou dans la roche, en s’agrippant à la pierre. Il l’avait fait tant de fois pour escalader le mur d’enceinte de la ville quand il rentrait trop tard, que cela lui sembla plutôt facile. Une fois arrivé en bas, il ralluma la torche qu’il avait évidemment apportée, et s’aventura dans ce qui deviendrait plus tard le repaire de l’U.R.C.U.T.
Il décida que l’endroit était parfait, mais qu’il demandait un minimum d’aménagement. Grâce à la fortune qu’il possédait, il fit transformer l’endroit par les meilleurs artisans, qu’il ne payait jamais. Il les tuait une fois leur travail achevé, pour être certain qu’ils ne parleraient pas de l’endroit. Ainsi, il se retrouva avec une superbe antre aménagée comme un palais. Il existait maintenant une entrée secrète bien plus praticable que celle de la falaise, et le trou qui lui avait permis de découvrir l’endroit avait été bouché. Il ne serait jamais découvert ici.
Les travaux finirent en l’an 998. Le jour de la mort du peintre, il décida de se rendre en ville pour chercher des partisans et monter un groupe de voleurs et de tueurs à gages. Après 5 jours de marche, il arriva enfin à Treilka. Il fut submergé par le souvenir déchirant de la crémation de sa mère, assassinée par son ivrogne de père. Il décida alors de la venger le jour même.
Quand il arriva sur la place de la ville, il assista à la scène dégoutante d’une pseudo-divinité qui nommait un gueux au statut de Roi suprême. Il décida alors de créer un groupe de lutte contre cette injustice infâme. Un groupe qui se battrait pour expulser cet usurpateur de son trône et pour permettre aux Hommes de choisir leur Roi et de l’élire de manière juste et équitable. Il se mit alors à écumer les tavernes, guettant des hommes vulnérables, faciles à manipuler, ou encore partageant sa vision des choses.
Ce jour là, il rallia quatre hommes à sa cause. Deux anciens mercenaires, un forgeron, et un tavernier qui voulait fermer boutique. Le premier homme qu’il recruta lui posa une question décisive pour son avenir
« Vous êtes qui vous ? »
Ethilan réfléchit un instant, et il décida de se créer une nouvelle identité, en tant que leader de la résistance contre le faux roi, il devait avoir un nom simple a retenir, effrayant et lui correspondant il répondit alors
« Je suis l’Aigle Rouge , mais tu peux m’appeler chef ou patron, comme tu préféreras, je demanderais seulement ton respect et ton obéissance sans borne, sans quoi tu sera exécuté sur le champ. »
Le tavernier déglutit avec difficulté et accepta les conditions. Il donna rendez vous aux quatre hommes au même endroit, au crépuscule aux portes de la ville. Ils ne devaient pas se faire remarquer. Il avait en effet une course à faire. Ethilan retourna alors dans la maison de ses parents. Il y trouva une scène pathétique. Il vit son père, assis sur un tabouret, devant une bouteille de gin a moitié vide, le regard perdu au loin, les joues rouges et les yeux pleins de larmes. Il dit
« Je savais que tu reviendrais, je savais que tu ne me pardonnerais pas. » Ethilan répondit
« C’est vrai, je ne te pardonnerai jamais ce que tu m’as fait, mais je te pardonnerai encore moins ton meurtre. Tu mériterais d’être pendu, toi qui as menti sur la mort de ta femme. Tu as préféré cacher la vérité plutôt que d’expier tes péchés. Tu me dégoutes… Cependant je te pardonne ta dépendance à l’alcool, l’Homme n’aurait jamais dû inventer ce poison. Aujourd’hui est ton dernier jour, ivrogne, je me dois de détruire les traces de mon ancienne existence. Je me dois également de venger la mort de celle qui m’a mis au monde et protégé toute sa pauvre vie. As-tu quelque-chose à dire avant que je ne t’égorge comme le porc que tu es ? »
Le misérable but une grande lampée de son doux poison et se mit avec peine sur ses jambes.
« Fais-le rapidement s’il te plait. »
« Non. Tu crois peut-être que maman est morte sans souffrir ? » , répondit-il sèchement.
Il sonna l’homme d’un coup de pied à la tempe. Le sac a vin s’écroula sur le sol. L’Aigle Rouge le bâillonna puis il le réveilla d’un seau d’eau sur la tête.
« Maintenant nous allons nous occuper de toi, vieil homme »
Ethilan appela son ami à plumes et le déposa sur le visage de son père. Il frappa dans ses mains et l’oiseau se mit à piétiner sur place, lacérant le visage bouffi de l’ivrogne. Ethilan le rappela quand l’homme était méconnaissable. Il se sentit soulagé quand il décela une larme sur le visage du monstre.
« Maman aussi a pleuré non ? »
Il tua l’homme d’un coup de poignard dans le cœur sans attendre de réponse ; comme il aurait achevé un lièvre blessé par Oiseau. Il répandit tout l’alcool qu’il trouva dans la maison sur l’homme et autour de lui. La bicoque en bois brûlerait sans problème. Il enflamma alors une planche, qu’il jeta sur le corps inerte de son père, et s’en alla.

Une fois arrivé dans la rue principale, il pouvait voir une colonne de fumée s’élever de son passé. Ethilan Aethor avait disparu. Il rejoignit alors ses compères puisque la nuit tombait. Il prit avec lui les deux mercenaires, et envoya les deux autres à l’orée de la forêt. L’Aigle Rouge et les deux guerriers cherchèrent cinq chevaux à subtiliser à leur propriétaire. Ils en trouvèrent un très grand nombre devant une auberge près des portes de la ville. Ils se servirent comme si les chevaux leur appartenaient, et ils partirent rejoindre leurs compères. L’Aigle Rouge les guida jusqu’au repaire pendant deux jours et deux nuits de chevauchée. Il leur montra l’entrée secrète, ainsi que l’écurie, pouvant accueillir une vingtaine de chevaux. Les bêtes n’appréciaient pas vraiment d’être sous terre, mais elles s’y feraient.
L’Aigle Rouge surnomma alors chaqu’un de ses partisans. Le forgeron serait Enclume ; le tavernier fut baptisé Louche ; et les Mercenaires s’appelèrent Epée et Arc, en accord avec leur outil de prédilection. Ces 4 hommes prêtèrent alors serment d’obéissance et de secret. Ils furent ainsi nommés Généraux de L’U.R.C.U.T., pouvant commander à volonté aux futures recrues, mais devant obéir à l’Aigle Rouge et devant rendre compte de leurs actes devant lui.
Ainsi commença l’histoire de l’Union pour la Résistance Contre l’Usurpateur du Trône.

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Re-Bienvenue

Très très jolie fiche, avec quasiment aucune faute (j'ai dû en voir une ou deux d'inattention), une histoire prenante, une jolie écriture... Je n'ai rien d'autre à ajouter, je te donne mon deuxième OUI et je te valide, au plaisir de RP !